HANDICAP : « LA “ PAIREMULATION ” OUVRE LE CHAMP DES POSSIBLES »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 27.08.2017Par : ISABELLE SARAZINLecture : 3 min.
Le Groupement français des personnes handicapées (GFPH) développe la « pairémulation » entre personnes handicapées. Une pratique qui, fondée sur la transmission de l’expérience, renouvelle la relation d’aide, comme l’explique Jean-Luc Simon, son président (1).
Comment est née la pairémulation ?C’est en 1992 que nous avons découvert dans des centres de rééducation au Canada et aux Etats-Unis le « peer counceling » – le terme anglophone de « pairémulation » –, c’est-à-dire l’intervention de personnes handicapées autonomes auprès d’autres devenues handicapées à la suite d’un traumatisme. Cela nous a confortés dans nos intuitions sur l’intérêt de nous appuyer sur l’expérience des pairs en complément de celle des professionnels. Devenu paraplégique en 1983 alors que j’étais éducateur spécialisé en formation d’infirmier psychiatrique, j’avais moi-même pris conscience du fossé existant entre mes représentations de professionnel et la réalité des restrictions de capacité, et de l’urgence de rapprocher les deux rives.Depuis quand développez-vous cette pratique ?Nous avons développé formellement cette méthode de formation…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques