« Pairs-aidants » en santé mentale : le ministère temporise sans satisfaire les syndicats
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
« Nous sommes prêts à organiser la suspension de l’expérimentation dans les conditions dans lesquelles elle se déroule de manière à fournir plusieurs garanties indispensables préalables. » Dans un courrier du 15 février, les cabinets des ministères des Solidarités et de la Cohésion sociale et de la Santé tentent, en vain, de calmer le jeu auprès des huit syndicats (1) qui réclament l’arrêt de l’expérimentation relative aux « médiateurs de santé-pairs » en psychiatrie.Ce projet, conduit par le centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé de Lille-Métropole, lancé dans trois régions et financé par la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (2), est sous-tendu par l’idée que les anciens usagers disposent d’un savoir issu de leur expérience pouvant être mis à profit pour améliorer les prises en charge. 30 personnes ont commencé à être recrutées au mois de janvier pour une durée deux ans, dans le cadre d’une formation en alternance. Les syndicats, eux, voient dans cette intégration dans les services de soins une dangereuse confusion des genres « qui met à mal le métier de soignant tout en déqualifiant le niveau de prise en charge des personnes souffrant de troubles…
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