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« A La Réunion, les jeunes en difficulté ne sont plus accompagnés »

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Des violences urbaines ont récemment embrasé des quartiers populaires de l’île de La Réunion. Menées surtout par des jeunes, ces manifestations visaient à protester contre le renchérissement du coût de la vie, mais elles exprimaient aussi le profond malaise qui touche une grande partie de la population réunionnaise. Pour le sociologue Laurent Médéa, qui était sur le terrain, cette explosion de violence était prévisible. Son analyse.
Que s’est-il passé à La Réunion à la fin février ?Les événements sont partis d’une mobilisation intersyndicale de transporteurs réclamant une baisse du prix des carburants. Il existe en effet un monopole de la distribution de l’essence à La Réunion par une société parapublique, les prix étant fixés avec l’accord de la préfecture. Pendant une semaine, il y a eu des grèves et des opérations escargot et l’intersyndicale a demandé à la population de la soutenir. Lors d’une réunion avec les autorités, les transporteurs ont obtenu une baisse du prix des carburants, mais uniquement pour eux. La population en a été exclue et les gens se sont sentis trahis. D’où un sentiment de colère qui s’est propagé très rapidement au…
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