Recevoir la newsletter

La circulaire sur le traitement judiciaire des usages de stupéfiants est contestée

Article réservé aux abonnés

« Alors que les crédits consacrés à la prévention des addictions sont en chute libre depuis cinq ans, le braquet est mis à l’extrême sur la réponse pénale, ce qui pose la question de la place réservée à l’éducation, à la prévention et aux dispositifs de soins », s’alarme Nathalie Latour, déléguée générale de la Fédération Addiction. Au cœur des critiques : la circulaire du 16 février « relative à l’amélioration du traitement judiciaire de l’usage de produits stupéfiants » (voir ce numéro, page 25) prise, selon la fédération, « sans concertation des principaux acteurs de la prévention et du soin ».Pour les personnes « non toxico-dépendantes », la circulaire privilégie le stage de sensibilisation prévu par la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance, dont les frais (jusqu’à 450 €) sont à la charge de l’usager. Outre une orientation inégalitaire pour les plus pauvres, « les réponses telles que le rappel à la loi et le classement sans suite sont quasiment supprimées », relève la fédération. Elle craint que d’autres mesures d’alternatives aux poursuites, « mises en place par des tribunaux de grande instance en partenariat avec des consultations jeunes consommateurs…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Sur le terrain

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur