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« A l’aune de l’objectif de mixité sociale, le PNRU est un échec »

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Le programme national de rénovation urbaine, qui s’est déroulé de 2003 à 2011, a été un échec en termes de mixité sociale. Telle est l’analyse du politologue Jacques Donzelot, qui a dirigé l’ouvrage collectif « A quoi sert la rénovation urbaine ? ». Pour autant, estime-t-il, ce vaste programme a produit des résultats qu’il serait dommage de négliger. Ses explications.
Le programme national de rénovation urbaine (PNRU) a fait l’objet dès le début d’un consensus politique fort. Pour quelle raison ?Durant les années 1990, le logement social subissait une bipolarisation entre, d’une part, des zones urbaines sensibles concentrant de plus en plus de ménages pauvres, souvent d’origine immigrée et, de l’autre, des logements sociaux plus attractifs occupés essentiellement par la classe moyenne. En 1996, Pierre-André Périssol, ministre délégué au logement du gouvernement d’Alain Juppé, avait proposé de réserver le logement social à ceux qui en avaient le plus besoin, c’est-à-dire aux pauvres, tout en facilitant l’accès à la propriété pour les classes moyennes. Ce qu’avait contesté le mouvement HLM, qui se refusait à perdre son caractère de logeur généraliste.…
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