Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Les classes moyennes (le pluriel est d’importance), auxquelles s’identifient majoritairement les Français, rassemblent les individus situés entre les moins bien lotis et les plus fortunés. Ces classes moyennes, ni prolétaires ni bourgeoises (pour prendre une tripartition plus traditionnelle), méritent leur pluriel, d’abord parce qu’il y a hétérogénéité des positions. Il est, en effet, bien impropre de vouloir condenser sous une appellation unique un ensemble de situations qui n’ont pas forcément toujours grand-chose à voir. Elles méritent également leur pluriel car les diverses études ne prennent pas en considération les mêmes périmètres.Certains observateurs annoncent leur inéluctable déliquescence, après un retournement de tendance qui aujourd’hui devient déclassement. D’autres les dépeignent en catégories supérieures qui déguisent leurs privilèges. D’autres, encore, estiment qu’elles ne vivent ni rétraction, ni paupérisation mais, au contraire, ascension et extension. Tout dépend certainement de la définition retenue…De quoi parle-t-on ? Il existe un nombre incalculable d’articles et de livres sur les classes moyennes, alimentant un nombre important de débats spécialisés et de controverses…
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