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Renoncement aux soins : une épidémie à bas bruit

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Notre système de santé est considéré comme un des meilleurs au monde, pourtant une proportion importante de la population renonce chaque année à des soins. La première raison est financière, mais d’autres facteurs, liés au milieu social, interviennent également. Des voix s’élèvent pour dénoncer cette exclusion sanitaire grandissante.
Il fait rarement bon être malade. C’est encore plus vrai quand on dispose de revenus modestes. En effet, malgré un droit aux soins théoriquement acquis pour tous et en dépit d’une multiplicité de dispositifs de santé gratuits (permanences hospitalières d’accès aux soins, centres de santé municipaux, dispensaires associatifs), 15,4 % des personnes de plus de 18 ans ont déclaré, en 2008, avoir renoncé à des soins pour des raisons financières lors des 12 derniers mois – 22 % des bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C). Ce niveau de renoncement n’a cessé d’augmenter depuis 2002, soulignent les spécialistes de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES) qui ont réalisé une étude sur le sujet (voir encadré, page 23). Le renoncement à des soins dentaires…
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