Mise en œuvre des droits sociaux des détenus : le contrôleur des prisons pointe « une carence de travail social »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
Le 22 février, le contrôleur général des lieux de privation de liberté a rendu public son rapport annuel 2011 (1). Comme les années précédentes, celui-ci reflète une activité croissante. Il a ainsi réceptionné 3 782 lettres de saisine (+ 15 %), dont la plupart provenaient des personnes concernées (près de 78 %) (2). Environ 94 % de ces personnes étaient dans un établissement pénitentiaire. Leurs motifs de saisine, pêle-mêle : l’accès aux soins, les activités en détention, les conditions matérielles… Au final, les services de Jean-Marie Delarue ont ouvert 402 dossiers entre le 1er janvier et le 30 juin 2011, soit en projection année complète 804 dossiers (3). Le délai moyen de réponse a, sans changement, été de près de 19 jours.Au-delà, le rapport examine les conditions de mise en œuvre des droits sociaux des détenus. « Force est de constater que certains droits sociaux n’ont pas d’effectivité », regrette le contrôleur. Une situation qui, selon lui, s’explique par l’« évolution des missions des services pénitentiaires d’insertion et de probation, centrées désormais davantage sur l’aménagement des peines, qui aboutit à une carence de travail social permettant l’accompagnement et l’assistance…
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