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Des tuteurs de résilience

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Le psychologue et clinicien Michel Bon défend l’importance de prises en charge adaptées pour aider les jeunes à sortir de la délinquance.
Que convient-il de faire avec les jeunes délinquants ? « Les mettre en prison et puis jeter la clé », comme le dit une expression américaine ? Ce n’est évidemment pas le parti de Michel Bon, professeur de psychologie de la délinquance à l’université de Liège (Belgique) et clinicien dans le secteur de la protection de la jeunesse. Michel Bon est convaincu qu’il existe des prises en charge permettant aux jeunes de sortir de l’engrenage de la violence et de la désocialisation. Convaincu et convaincant. Son affirmation, en effet, est étayée par de multiples travaux conduits dans différents pays. Au vu des modes d’intervention dont l’efficacité a été démontrée, les principaux leviers à faire jouer pour que les jeunes mettent un terme à leur activité délinquante sont d’ordre psychologique. Il s’agit notamment de fournir aux intéressés des tuteurs de résilience, capables de croire en eux, de les amener à travailler sur la honte et la culpabilité et de développer les habiletés sociales qui sont au fondement de savoir-faire…
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