Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : CLÉMENCE DELLANGNOLLecture : 10 min.
A Pontoise, l’association Vivre parmi les autres aide de jeunes adultes souffrant d’une déficience intellectuelle légère à s’insérer socioprofessionnellement, par la recherche d’un travail en milieu ordinaire et d’un logement indépendant. Et a créé pour ce faire trois structures complémentaires.
Les jeunes se sont rassemblés autour de leur éducateur, devant le capot ouvert du minibus. La température s’est rafraîchie, et ils dansent d’un pied sur l’autre pour se réchauffer. « Que vérifie-t-on en premier ? », les interroge Alain Baudenaille, l’éducateur technique spécialisé (ETS) qui les encadre. « Le liquide de refroidissement », suggère une jeune fille. Les mains dans le moteur, elle dévisse les bouchons, contrôle les niveaux. « Là, il manque un peu d’huile. » Alain Baudenaille regarde sa montre. Il doit accompagner une jeune fille à son rendez-vous au centre médico-psychologique. Le petit groupe regagne donc les locaux de l’association Vivre parmi les autres (VPA 95) (1), au cœur du quartier des Larris, à Pontoise (Val-d’Oise). Là, une délicieuse odeur s’échappe des cuisines. Une charlotte sur la tête, d’autres usagers de l’association préparent…
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