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« Les discours sur la réduction de l’Etat social sont indécents »

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En 1985, les sociologues Numa Murard et Jean-François Laé publiaient « L’argent des pauvres », fruit d’une enquête menée dans des cités de transit de Seine-Maritime. Trente ans après, à Elbeuf, la cité des Ecamaux a disparu, mais pas la pauvreté, constate Numa Murard, qui livre dans un nouvel ouvrage avec son confrère, « Deux générations dans la débine », le récit de leur retour sur le terrain.
Pourquoi être revenus à Elbeuf trente ans après votre enquête dans les cités de transit ?Sur les quatre cités de transit (1) où nous avions enquêté entre 1980 et 1984, les Ecamaux, à Elbeuf, était la cité que nous connaissions le mieux. Elle a aujourd’hui disparu au profit d’une résidence d’un standing un peu meilleur, et ses habitants ont été dispersés. Notre projet, en revenant sur place, était de savoir ce qu’étaient devenues ces familles. Nous n’avons jamais cessé d’être habités par cette enquête, par les questions qu’elle soulevait et les gens que nous avions rencontrés. Notre propos, avec ce nouvel ouvrage, n’était pas de faire des analyses savantes mais simplement de prendre le temps de la description des situations et de l’écoute. C’est ce que…
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