Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 1 min.
Sage-femme dans une maternité parisienne, Claudine Schalck relate le suivi d’une jeune femme ayant décidé d’accoucher sous X.
Entre droit des femmes à renoncer à l’enfant qu’elles ont porté et droit des enfants à connaître leur filiation, entre identification des professionnelles avec les mères qu’elles accompagnent et chagrin que ces intervenantes éprouvent pour les nouveau-nés qui vont être confiés à l’adoption, l’accouchement sous X suscite ambivalence et émotion. L’une et l’autre sont restituées avec lyrisme et sensibilité par Claudine Schalck, sage-femme à la maternité des Bluets, à Paris. Créée en 1947 par le syndicat CGT de la métallurgie, cette institution a été pionnière en matière d’accouchement (dit) sans douleur, mis en œuvre de façon très cadrée. Mais c’est un autre cadre qui est au cœur du journal de bord tenu par l’auteure au fil du suivi de Judith, 23 ans. Il s’agit du dispositif d’accueil spécifique aux mères amenées à accoucher anonymement, qui a été élaboré par l’équipe des Bluets pour empêcher les soignants « de se désorganiser en projections brutes, brutales et rugueuses » et soutenir efficacement mères et enfants. Pendant…
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