Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : C. D.Lecture : 1 min.
Sous le nom de Mehdi Sayed, l’auteur raconte près de deux décennies à errer entre la Tunisie et la France. Une vie en butte à l’exploitation, à la violence, aux trafics et aux expulsions.
C’est un livre dur, violent, dans lequel on plonge pour une apnée de 380 pages et dont on émerge avec un sale goût dans la bouche. Celui de l’eau de mer où se noient les clandestins, des odeurs fétides de leurs squats, du sang des bagarres. Depuis ses 14 ans, Mehdi Sayed – un pseudonyme – brûle les frontières à la recherche d’une vie meilleure. Dans Ma vie de clandestin en France, il raconte dix-sept années d’errance dans une France inhospitalière, d’expulsions vers sa Tunisie natale et de retours clandestins. Entraîné dans le trafic de drogue, exploité par des employeurs sans vergogne, berné par de faux amis, emprisonné, rejeté de partout, accro au Subutex… Une vie de damné, dans laquelle seules quelques figures émergent, lumineuses et furtives : la famille d’un hôtelier, qui l’héberge quelques nuits, une policière souriante, une avocate impliquée… Puis Virginie Lydie, une journaliste à la recherche de témoignages de sans-papiers, la première à qui il parle…
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