Après un sommet social en trompe l’œil, un « Grenelle de l’emploi » ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Les mesures d’urgence annoncées le 18 janvier ne sont, pour la plupart, pas nouvelles et laissent de côté les plus éloignés de l’emploi, estime la FNARS. Il faut aller beaucoup plus loin, selon le collectif Pacte civique, qui invite à changer de méthode face au chômage.
Alors que le MNCP (Mouvement national des chômeurs et précaires) estime que les mesures d’urgence annoncées le 18 janvier lors du sommet social (voir ce numéro, page 11) n’apportent « rien de neuf face au chômage » et qu’il appelle à poursuivre les mobilisations, la FNARS dénonce « l’illusion du volontarisme » (1).La plupart des mesures ne sont pas nouvelles et avaient déjà fait l’objet d’annonces non suivies d’effet, ironise-t-elle.Par exemple, la promesse du chef de l’Etat de proposer à ceux qui n’ont plus d’activité professionnelle depuis au moins deux ans « soit une formation, soit un emploi, soit un processus de resocialisation » a déjà était évoquée à plusieurs reprises, notamment lors du plan d’action pour l’emploi de février 2011 (2). En outre, que faut-il entendre par « offre d’emploi » et « offre de formation » ?, s’interroge l’organisation, qui demande que soit proposée…
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