« La BD porte un regard critique sur notre société libérale »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 10.09.2017Par : JÉRÔME VACHONLecture : 6 min.
Longtemps considérée comme un art mineur, la bande dessinée est devenue un média à part entière. Reconnue par les pédagogues, utilisée comme outil de communication, elle porte sur la société un regard à la fois critique et décalé. Alors que se déroule le 39e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, Eric Dacheux, auteur de « La BD, un miroir du lien social », analyse les différentes facettes de cet art populaire.
Dès l’origine, la BD est apparue porteuse de valeurs positives, comme la solidarité. Comment expliquez-vous ce tropisme ?En réalité, la thématique de la solidarité n’apparaît pas tout au début de l’histoire de la bande dessinée. Il s’agit alors essentiellement de vignettes comiques publiées dans les journaux. En France, l’une des premières bandes dessinées, Les facéties du sapeur Camember, illustre bien cette veine. Ce n’est que petit à petit que le thème de la solidarité a émergé car la BD a été vue assez tôt comme un média destiné aux enfants. Elle devait donc avoir le souci d’éduquer et de refléter des valeurs morales, positives, sportives. Pendant de nombreuses années, il a ainsi existé une véritable proximité…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques