Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : É. V.Lecture : 1 min.
Denis Darzacq a saisi l’étonnante beauté qui émane de personnes handicapées s’exprimant librement avec leur corps.
Ils sont handicapés – paraplégiques, autistes, trisomiques –, vivent en France, en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis, et dansent devant l’objectif de Denis Darzacq. Parfois, ils ressemblent à des pantins désarticulés, et pourtant toutes ces images qui les immortalisent sont d’une beauté hypnotisante. Jack Riley, qui sautille dans les rues de Bradford (Grande-Bretagne), semble heureux et seul au monde. Malgré ses jambes paralysées, Lila Derridj accomplit une figure acrobatique dans la cuisine de son appartement parisien. Les autres sont souvent photographiés en pleine nature ou dans un musée, en tout cas hors des murs de l’institution – « car ce sont des citoyens comme les autres, et ces lieux-là leur appartiennent », tranche Denis Darzacq. Le photographe français, plus connu pour ses travaux sur les danseurs de hip-hop, donc des jeunes gens en pleine gloire physique, estimait que la société déniait trop souvent aux personnes handicapées la possibilité d’avoir « une mobilité, une liberté d’action ». Il a proposé à ses nouveaux modèles…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques