Aucune réforme de la dépendance ne sera engagée avant l’élection présidentielle, reconnaît Roselyne Bachelot
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Les mesures financières les plus lourdes pour améliorer la prise en charge de la dépendance des personnes âgées, telles que la réforme de la tarification des services d’aide à domicile (voir ce numéro, page 5), seront « mises en place dès que le contexte [économique] le permettra », a déclaré la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, lors d’un entretien accordé le 4 janvier au site Internet Agevillage. C’est une façon de dire que la réforme, déjà repoussée à deux reprises (1), ne pourra être envisagée qu’après l’élection présidentielle. Ce qu’ont confirmé les services de Roselyne Bachelot deux jours plus tard en indiquant à l’AFP qu’il n’y aurait « pas de nouvelles mesures » avant cette échéance électorale. C’est peu de dire que cette décision ne satisfait pas le secteur et en particulier l’AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées) qui, dans un communiqué du 6 janvier, souligne que « la décision d’abandonner cette réforme revient à tourner le dos à l’avenir, en continuant à supprimer des emplois dans un secteur déjà fragilisé et dont chacun sait qu’il constitue un facteur important de sortie de crise par la création de nombreux emplois non délocalisables ».De…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques