Publié le : Dernière Mise à jour : 31.08.2017Par : CATHERINE SANSON STERNLecture : 10 min.
A Montauban, l’Adarah propose des hébergements diversifiés et un suivi social à des personnes en mal de logement, seules ou en couple. Fonctionnant dans un esprit convivial et familial, elle doit aujourd’hui se professionnaliser pour faire face à l’évolution de ses publics et à la modernisation des dispositifs d’urgence sociale.
Lorsque, en 1991, Danielle Carral a fondé l’Association départementale d’aide à la réinsertion et à l’autonomie par l’hébergement (Adarah) (1) à Montauban (Tarn-et-Garonne), cette femme de sous-préfet voulait recréer une pension de famille à la mode du XIXe siècle. « Un lieu chaleureux, avec une maîtresse de maison, pour des personnes se retrouvant sans logement après un accident de la vie, capables de repartir après un petit coup de pouce », explique l’ancienne présidente, qui a passé la main en mai 2011 mais reste très impliquée. « Comme c’était un lieu atypique, cela a été difficile à faire passer, se souvient-elle. L’Etat et le conseil général m’ont cependant autorisée à créer la maison de manière expérimentale. » Vingt ans après, l’Adarah, qui a déjà beaucoup évolué, doit encore réaliser sa mue pour aller vers une…
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