Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : ÉLÉONORE VARINILecture : 1 min.
Pendant des mois, le photographe Stephanos Mangriotis a côtoyé les jeunes migrants bloqués dans le port grec de Patras, en attente de pouvoir un jour rejoindre l’Italie.
Ils sont arrivés dans cette ville portuaire de Grèce dans le seul espoir de la quitter, en prenant un bateau en direction de l’Italie. Mais ces jeunes migrants – tous des hommes – venus d’Afghanistan, d’Irak, de Somalie, d’Erythrée, du Soudan, de l’Algérie et du Maroc scrutent souvent en vain l’horizon. Ils attendent parfois des années l’occasion de se cacher dans un camion afin de poursuivre leur voyage clandestin. A Patras, Stephanos Mangriotis a passé de longs mois à les photographier. A immortaliser leur ennui, leurs visages tristes, leurs lits de fortune. Le photographe, dont le recueil Europa inch’Allah a été réalisé avec le soutien d’Amnesty International, travaille depuis ses débuts sur les notions de frontière, d’identité et de migration. Selon ses dires, ses photos cherchent à « raconter des histoires ». Des histoires sans fin ni finalité, comme celles de ces trois jeunes hommes qui posent dans un hangar en ruines devenu pour eux une planque idéale ; de cette veste…
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