Polémique sur les crédits non utilisés du Fonds d’aide au relogement d’urgence
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : MARYANNICK LE BRISLecture : 3 min.
En pleine période de disette budgétaire et de communication du gouvernement sur le « logement d’abord », la tentative a fait l’effet d’une petite bombe. Lors de l’examen du projet de loi de finances rectificative pour 2011 à l’Assemblée nationale, le 2 décembre, la ministre du Budget, Valérie Pécresse, a présenté un amendement consistant à prélever deux millions d’euros sur les excédents du Fonds d’aide au relogement d’urgence (FARU) afin de « soutenir les communes pour l’acquisition de gilets pare-balles destinés à équiper les polices municipales ». Explication : le FARU disposerait de 5 millions d’euros non dépensés d’ici à la fin de l’année et « chaque euro doit être dépensé »… Les réactions véhémentes de Gilles Carrez (UMP), rapporteur général, et de Jean-Pierre Brard (Gauche démocratique et républicaine) auront finalement fait renoncer la ministre.Les associations n’en ont pas moins condamné le caractère provocateur de cette curieuse initiative ministérielle. Au-delà, « le premier scandale, c’est que la France compte environ 150 000 sans domicile fixe, que le nombre d’expulsions a augmenté de 10 % cette année, que plus de 27 000 demandeurs DALO [droit au logement opposable] reconnus…
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