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« Les “marginaux” sont au cœur de transformations de l’action collective »

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Mouvements de chômeurs hier, « indignés » aujourd’hui… Les nouvelles formes de l’action collective émergent-elles des populations en marge de la société ? C’est la conviction du politologue Didier Chabanet, qui a codirigé un ouvrage sur la façon dont les mobilisations de chômeurs, de précaires et, plus globalement, des groupes défavorisés dessinent les contours d’une nouvelle conflictualité sociale.
Les mouvements de chômeurs, de précaires, de groupes défavorisés préfigurent-ils des formes nouvelles de luttes sociales ?J’en suis convaincu. On assiste depuis quelques années à une internationalisation des mouvements sociaux. Il y a eu les « indignés », le « printemps arabe », les marches européennes de chômeurs… Un processus est en œuvre, même s’il est extrêmement lent. D’ailleurs, les populations ont de plus en plus de raisons de se mobiliser. Des publics que l’on considérait autrefois comme inaptes à l’action collective apparaissent régulièrement dans le débat public, même de façon éphémère. Mises bout à bout, les initiatives émergentes, y compris les émeutes en banlieues que je range dans la même catégorie, participent au renouvellement de…
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