Le suivi renforcé des jeunes diplômés par des opérateurs privés a peu d’impact sur leur retour à l’emploi, selon la DARES
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
En 2007, dans un contexte de réflexion et de débats sur l’insertion des jeunes diplômés, le gouvernement avait confié à des opérateurs privés de placement (OPP), présents dans dix régions, l’accompagnement de 10 000 jeunes âgés de moins de 30 ans, ayant validé un diplôme de niveau bac + 2 minimum et « faisant l’expérience d’une situation persistante de chômage ». La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) présente, dans une étude, les résultats obtenus par cette expérimentation(1).Le dispositif s’adressait aux jeunes inscrits, à l’époque, sur les listes de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) depuis au moins six mois ou qui l’avaient été pendant 12 mois au cours des 18 derniers mois. Les jeunes exerçant une activité réduite y étaient éligibles. Le dispositif comportait deux phases : pendant les six premiers mois, le jeune bénéficiait d’un accompagnement renforcé vers l’emploi (atelier, simulations d’entretien, suivi régulier…) puis, si un contrat de travail était conclu, il était suivi pendant six mois par l’OPP afin de désamorcer d’éventuels conflits de travail.Selon les résultats publiés par la DARES, au bout de huit mois « le programme…
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