La moitié des personnes éligibles au RSA n’en fait pas la demande, selon une étude
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : NOÉMIE COLOMBLecture : 3 min.
Alors que devait se tenir, le 15 décembre, la conférence nationale d’évaluation du revenu de solidarité active (RSA), une note de l’Observatoire des non-recours aux droits et services apporte un éclairage complémentaire sur le non-recours à cette prestation. Réalisée à partir des données fournies par la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) (1), l’étude – qui compare le non-recours au RSA à celui d’autres dispositifs – bat en brèche certaines idées reçues. Premier constat : 50 % des personnes qui auraient droit à cette prestation, n’en font pas la demande. Parmi les personnes éligibles au RSA « activité », une sur trois ne le réclame pas. Une proportion élevée qui n’est pas surprenante, notent les auteurs, dans la mesure où le dispositif est récent. Lors de la création du RMI (revenu minimum d’insertion), le taux de non-recours était de 33 % la première année.Le non-recours au RSA engendrerait une « non-dépense » de près de 4 milliards d’euros (le RSA a coûté 7,5 milliards en 2010), soit bien supérieure aux « économies » qu’il génère pour les autres prestations. Par exemple, les non-recours de l’allocation personnalisée d’autonomie se traduiraient…
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