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« La logique du crédit a pénétré en profondeur dans les rouages de la société »

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La dette joue un rôle central dans la crise économique et sociale actuelle, au point de faire vaciller la construction européenne. Elle n’est cependant pas un effet malencontreux de l’économie néolibérale mais en constitue le cœur, affirme le sociologue et philosophe Maurizio Lazzarato, pour qui ce modèle est aujourd’hui en bout de course. Il appelle à rejeter une morale de la dette fondée sur la culpabilité et la peur.
Loin d’être un effet indésirable du libéralisme économique, la dette, dites-vous, en serait au contraire l’un des principaux rouages…La logique du crédit, en effet, ne relève pas d’un excès. Elle se trouve au cœur du système. Il faut rappeler que la dette actuelle des Etats est en grande partie la conséquence de la crise des subprimes née aux Etats-Unis. Tout le monde semble l’avoir oublié mais les Etats ont alors dû sortir beaucoup d’argent pour éviter la faillite des banques privées. Or ce qui a amené cette crise des subprimes, c’est bien le projet néolibéral dont l’objectif principal consiste à remplacer le salaire et le salaire social, autrement dit les services publics comme la santé, l’éducation ou l’aide sociale, par le…
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