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Dans « Le Havre », Aki Kaurismäki dépeint avec un humour décalé et sans débordement de bons sentiments la rencontre imprévue entre un ancien écrivain et un jeune Africain en exil.
L’immigration clandestine inspire les cinéastes : Dirty Pretty Things (Stephen Frears), Welcome (Philippe Lioret), Eden à l’ouest (Costa-Gavras)… Parfois, la dénonciation des injustices se mêle à un pathos appuyé, comme si l’indi­gnation ne pouvait naître que de la dramatisation. Pas de larmes ni de réquisitoire implacable chez le réalisateur finlandais Aki Kaurismäki, qui signe avec Le Havre son premier film en français. Cireur de chaussures pour se rapprocher du peuple, Marcel Marx (interprété par André Wilms), écrivain qui n’a connu qu’un succès « artistique », partage sa vie entre son travail, le bistrot et sa femme Arletty (Kati Outinen). Jusqu’au jour où le hasard lui fait croiser Idrissa (Blondin Miguel), un jeune immigré africain échappé d’un container intercepté par la police. Il commence par lui offrir un sandwich puis, naturellement, l’engrenage s’enclenche : l’adolescent s’installe dans sa maisonnette, et Marcel Marx décide de l’aider à rejoindre sa mère…
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