Le CNLE et l’ONPES plaident pour un nouveau plan de cohésion sociale
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 10.09.2017Par : FLORENCE TAMERLOLecture : 5 min.
Certes, en France, les indicateurs de pauvreté sont « moins dégradés qu’ailleurs, ce qui met en évidence le rôle positif de notre système de protection sociale », mais le troisième rapport annuel du gouvernement sur le suivi de l’objectif de baisse d’un tiers de la pauvreté en cinq ans (1), assigné par le président de la République en 2007, « souligne insuffisamment les grandes difficultés et les défis qui restent aujourd’hui à relever ». Tel est le constat du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) et de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES), qui, le 5 décembre, ont présenté à la presse leurs avis sur ce rapport (2).Supprimer le taux de pauvreté ancré dans le tempsSi le gouvernement s’est félicité de la quasi-stabilisation de la pauvreté entre 2007 et 2009 malgré la crise financière, le CNLE, lui, ne partage pas cet enthousiasme au regard du « décalage entre la réalité que les acteurs sociaux observent sur le terrain en 2011 et les chiffres disponibles dans le rapport qui portent sur une période N-2 ». Le CNLE et l’ONPES réitèrent donc leur demande de suppression du taux de pauvreté ancré dans le…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques