Appels à projets : d’une relation de persuasion à une relation d’adéquation
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 6 min.
Alors qu’un premier bilan officiel « globalement satisfaisant » de la mise en œuvre de la procédure d’autorisation par appels à projets vient d’être dressé (voir ce numéro, page 14), Jean-René Loubat, psychosociologue-consultant, s’intéresse à l’impact sur le secteur social et médico-social de l’inversion de la logique qui prévalait jusqu’alors pour la création de structures.
« Consacrée par la loi HPST, la procédure d’appels à projets vise à mieux maîtriser la relation entre l’offre et la demande, à favoriser la planification publique en reliant les objectifs des schémas (notamment les PRIAC [1]) et les réponses opérationnelles et à raccourcir les délais de réalisation. Il est vrai que l’ancienne instance, le CROSMS (2), commission pléthorique et donc peu efficiente, donnait un avis déconnecté de l’état des ressources et donc de futures autorisations.Cette procédure d’appels à projets est une révolution car, si elle est familière à d’autres univers d’activité, elle ne s’inscrit pas du tout dans l’histoire et la culture de l’action sociale et médico-sociale. Elle a donc suscité beaucoup de réactions et, disons-le, une certaine défiance. En effet,…
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