Recevoir la newsletter

« La dangerosité ne peut fonder le droit pénal »

Article réservé aux abonnés

Le drame du Chambon-sur-Lignon pose, une nouvelle fois, la question du traitement de la dangerosité en matière pénale. Faut-il durcir les peines de sûreté existantes afin de protéger la société contre des crimes potentiels ? Au nom du principe de précaution, on risque en réalité de mettre en danger les libertés publiques, prévient la juriste Christine Lazerges dans un ouvrage qu’elle cosigne avec Geneviève Giudicelli-Delage.
En quoi le drame qui vient de se produire au Chambon-sur-Lignon, en Haute-Loire, illustre-t-il le débat sur la dangerosité ?Au-delà des erreurs qui auraient pu être commises, il prouve combien la dangerosité reste difficile à évaluer et à quel point elle ne peut être le fondement de la sanction pénale prononcée, en raison justement de cette difficulté à l’évaluer avec précision.Le droit de la dangerosité tend, selon vous, à s’émanciper du droit pénal classique. C’est-à-dire ?Le droit pénal classique est fondé sur la culpabilité. Le prononcé d’une peine suppose que l’on soit responsable d’un acte. Il s’agit, sur la base de preuves matérielles, de repérer la nature de la faute commise et de désigner l’auteur. Le droit pénal…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Rencontre

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur