Le défenseur des droits se penche sur le sort des enfants confiés ou placés
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 4 min.
« Actuellement, près de 148 000 enfants et adolescents, en France, ne vivent pas avec leur famille » alors même que la Convention internationale des droits de l’Enfant du 20 novembre 1989, ratifiée par la France en 1990, leur garantit ce droit. Tel est le constat dressé par Marie Derain, défenseure des enfants et adjointe au défenseur des droits, en préambule du premier rapport que cette institution consacre aux droits de l’enfant (1). Rendu public à l’approche de la journée internationale des droits de l’enfant du 20 novembre, le rapport a été remis au président de la République le lendemain par Dominique Baudis. Le défenseur des droits et son adjointe y formulent des propositions pour défendre et promouvoir les droits des enfants confiés ou placés.Trop de ruptures déstructurantesLe placement provisoire de l’enfant à l’extérieur de sa famille, dans une famille d’accueil ou une institution, est une modalité de la protection de l’enfance, est-il tout d’abord rappelé. Décidé par le président du conseil général ou le juge des enfants, le placement vise à retirer temporairement le mineur de son milieu de vie habituel lorsque celui-ci n’est pas en mesure de garantir sa sécurité ou les conditions…
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