Publié le : Dernière Mise à jour : 28.09.2017Lecture : 6 min.
Alors qu’un rapport parlementaire vient de pointer les failles de la réforme des tutelles de 2007 (voir ce numéro, page 17), Florence Aldebert et Sylvie Nougaret proposent leur propre bilan critique de la mise en œuvre de la mesure d’accompagnement social personnalisé (MASP) dans le département de l’Hérault. Elles y exercent respectivement, pour le compte du conseil général, les fonctions de chef du service « protection des majeurs » et d’assistante sociale.
« Le département de l’Hérault a reçu les premières demandes en mars 2009. Fin juillet 2011, ce sont 524 dossiers qui avaient été déposés, et près de 462 MASP accordées. La montée en charge a été plus lente que prévue : 400 MASP avaient été envisagées la première année et 1 000 la suivante. La plupart des départements connaissent le même phénomène. Cette lente évolution pourrait venir du fait que les fins de mesure TPSA (tutelle aux prestations sociales adultes), supprimées par la réforme sur la protection des majeurs, ne sont pas toujours suivies de demandes de MASP ou de transformation en mesure d’accompagnement judiciaire (MAJ) (1).Autre explication possible à ce faible volume, la réticence…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques