Publié le : Dernière Mise à jour : 27.07.2017Par : ÉLÉONORE VARINILecture : 2 min.
Organisé dans le Puy-de-Dôme par l’institut de travail social ITSRA, le festival du film Traces de vies prend son essor. Pour sa 21e édition, il rassemble des documentaires sociaux de qualité issus du monde entier – Burkina Faso, Egypte, Iran, Allemagne…
Ils ont entre 10 et 17 ans et vivent dans les rues de Koudougou, au Burkina Faso, mais ne supportent pas qu’on les appelle des « enfants des rues » : « Ce n’est pas la rue qui m’a mis au monde ! », clame le plus jeune d’entre eux. Ils sont donc des bakoroman (« quelqu’un qui dort dehors et fait ce qui lui plaît »), et la caméra de Simplice Ganu les filme dans leur quotidien, entre ennui et recherche de petits boulots. Dans Bakoroman, chacun confie les raisons qui l’ont amené à vivre de la manche – fâcheries avec les parents, dégoût de l’école – et à abuser de substances nocives – « je sais que la colle ça peut rendre fou parce qu’il y a une tête de mort sur le tube, mais je ne peux pas m’en empêcher ». Le documentaire prend à la gorge, d’autant qu’on entrevoit le potentiel de ces petits sans avenir. Certains se sont mis à voler pour survivre et se sont retrouvés à la maison d’arrêt…
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