Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : CAROLINE SÉDRATI DINETLecture : 16 min.
Figures centrales de la politique de la ville, les chefs de projets DSU subissent de plein fouet la dégradation de la situation dans les quartiers et le désengagement de l’Etat. Ils entendent pourtant défendre leur approche transversale et territoriale susceptible, selon eux, de redonner du souffle à une action publique de plus en plus déconnectée des préoccupations locales.
Le chef de projet « développement social urbain » (DSU) n’existe pas. Ou plutôt, les profils sont tellement divers que ce sont presque, à chaque fois, des prototypes uniques : postes, statuts, rattachements hiérarchiques (ville ou agglomération), territoires d’intervention (quartier, commune, intercommunalité)… sont extrêmement variables. En témoigne l’hétérogénéité des appellations (coordinateur DSU ou contrat de ville, chef de projet, directeur de projet, agent de développement, chargé de mission politique de la ville ou développement urbain…), qui rend difficile l’identification de leurs missions et leur dénombrement.Selon l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSé), il y aurait environ 1 000 chefs de projet « politique de la ville ».…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques