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LE PROVISOIRE DANS LA DURÉE. Octobre 1971. Ahmed, 5 ans, quitte son pays, le Maroc, avec sa mère et ses frères pour rejoindre son père en France, dans un village du Lot-et-Garonne. Trois jours de voyage éprouvants, avant de s’installer dans une ferme avec « l’eau, l’électricité, comme chez les riches »! A l’école, Ahmed découvre la mixité, l’égalité entre les filles et les garçons et la possibilité de lever la main pour répondre à l’instituteur… la liberté. C’est l’enfance de l’écrivain Ahmed Dich que Rémi Boiron raconte. Seul sur scène, il entre tant dans la peau du grand-père du bled que du paysan à l’accent gascon. Le comédien a trouvé le ton et la forme pour relater de manière originale une histoire d’immigration comme tant d’autres. Un musicien, Gilles Bordonneau, lui donne la réplique à l’aide de ses divers instruments. « On était soi-disant en France pour du provisoire, donc maman a décidé qu’on ne changeait rien à nos habitudes », se souvient le jeune Ahmed. Difficile de s’intégrer dans ces conditions… Ainsi, le premier jour, la maman envoie les trois frères à l’école vêtus d’une djellaba ! Le spectateur s’esclaffe lors de la scène où la fratrie se retrouve à un cours de catéchisme…
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