Publié le : Dernière Mise à jour : 19.09.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 1 min.
Dirigée par Laurent Ott et Nicolas Murcier, cette étude souligne la contradiction entre le mythe de l’enfant tout puissant et la réalité du sort des jeunes au sein des structures juridiques et éducatives.
En 1976, dans Les enfants d’abord, la romancière et essayiste Christiane Rochefort (1917-1998) donnait une définition personnelle de la « misopédie », entendue comme l’attitude d’une société d’adultes qui opprime ses enfants. Dans les Essais sur la misopédie qu’ils ont coordonnés, Laurent Ott et Nicolas Murcier reprennent cette acception. Dénonçant le mythe de l’enfant-roi, les deux éducateurs s’emploient à attester du mauvais sort réservé aux enfants. Au niveau juridique, par exemple, non seulement les droits reconnus à la jeune classe n’ont pas toujours d’effectivité, mais en outre « le discours sur les droits nombreux – trop nombreux – donnés aux enfants vise en vérité à légitimer une affirmation sans précédent de leurs devoirs et responsabilités », estime Christophe Daadouch, juriste et formateur en travail social. Et de pointer, à cet égard, le durcissement de la législation pénale applicable aux mineurs délinquants. Pas d’enfant-roi…
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