Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Les premiers résultats de l’enquête « Santé mentale et addictions chez les personnes sans logement d’Ile-de-France » (Samenta), parus fin 2009, avaient permis d’estimer à 31 % la part de personnes atteintes d’un trouble psychiatrique sévère (psychotique, de l’humeur ou anxiété généralisée) et à près d’un tiers celle de consommateurs réguliers ou dépendants de substances psychoactives (1). L’Observatoire du SAMU social de Paris et l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) ont depuis affiné leur analyse et présentent de nouveaux résultats (2), dont certains vont à l’encontre des idées reçues.Ainsi, l’étude montre que les personnes sans domicile n’ont pas vécu plus d’événements difficiles durant leur enfance (placements en famille d’accueil, institutions ou foyers, fugues, maltraitances) que la population générale. En revanche, les personnes souffrant de troubles psychiatriques sévères vivant à la rue ont rapporté de graves disputes parentales dans 34 % des cas contre 11 % chez les personnes non atteintes, 20 % ont déclaré avoir fugué (contre 6 %), 12 % ont subi des violences sexuelles (contre 1 %) et 12 % des placements (contre 2 %).Autre enseignement : 40 %…
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