Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 6 min.
Mais comment parlons-nous des personnes âgées ? !, s’étonne et s’horrifie à la fois Richard-Pierre Williamson, directeur de CLIC (1) et vice-président de l’Association nationale des coordinateurs et directeurs de CLIC (Ancclic). Parce que le langage, lui aussi, peut être maltraitant, il propose des pistes pour faire évoluer un vocabulaire utilisé par habitude mais qui n’est ni pertinent, ni en accord avec l’éthique des professionnels ou bénévoles de l’accompagnement en gérontologie.
« Florilège d’un abécédaire gérontologique : “institutionnalisation”, “pensionnaire”, “placement”, “reste à charge”, “poids des ans”, “fardeau de l’aidant”, “gestionnaire de cas”, “lève-malade”, “maintien à domicile”, “5e risque”… Que de stigmatisation ! Quel âgisme sémantique ! Quel patois bureaucratique ! Mais comment parlons-nous des personnes âgées ? Est-ce encore acceptable ? Il est grand temps de réviser notre lexique, de nous libérer du poids et du choc des mots qui parfois sont de bien vilains… maux. Et si, ensemble, nous mettions en place un vocabulaire bientraitant, bienveillant ?Le débat sur le “financement de la dépendance”…
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