L’implication des CCAS en matière d’aide alimentaire passée au crible
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
Alors que le programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) est menacé de disparition (1), l’Unccas (Union nationale des centres communaux d’action sociale) dresse un tableau des « modalités d’implication des centres communaux et intercommunaux d’action sociale (CCAS/CIAS) en matière d’aide alimentaire » (2). Première action portée par les CCAS, cette aide se traduit principalement par des aides directes aux usagers : 68 % des centres attribuent des aides à la restauration scolaire (aide au paiement de la cantine, tarification préférentielle, reprise d’impayés…). Plus de la moitié délivrent des bons alimentaires et 31 % distribuent des colis alimentaires, essentiellement dans les petits territoires. Les chèques d’accompagnement personnalisé – octroyés par 27 % des centres – sont privilégiés par les communes plus grandes.D’une façon générale, les aides alimentaires sont attribuées en fonction du lieu de résidence, des ressources et de la situation familiale des personnes. Certains CCAS peuvent définir des publics « cibles »: bénéficiaires de minima sociaux, familles monoparentales, personnes en attente de droits. Dans un quart des centres, le suivi d’un accompagnement à la gestion…
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