Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : ÉLÉONORE VARINILecture : 1 min.
La DIHAL héberge, dans ses locaux parisiens, une sélection d’œuvres conçues tant par des usagers du Foyer Notre-Dame des sans-abri de Lyon que par des artistes professionnels.
Vogue la galère. Enfermé dedans. De passage… Il suffit de lire les titres des toiles présentées à Paris, dans les locaux de la délégation interministérielle pour l’hébergement et l’accès au logement des personnes sans abri ou mal logées (DIHAL), pour entrevoir que celles-ci sont l’œuvre de personnes en grande difficulté. En effet, derrière les artistes exposés se cachent des sans-domicile fixe, ou plutôt des « passagers », comme on les nomme au Foyer Notre-Dame des sans-abri de Lyon. Dans cette grande structure –? accueils de jour ou de nuit, lieux de soins, d’hygiène et d’accompagnement social – passent chaque année 5 000 personnes en errance. Les 230 salariés, aidés par 1 500 bénévoles, proposent un accompagnement où les activités artistiques ont la part belle : « Elles sont un levier pour que les passagers expriment ce qu’ils vivent », observe Benoît Viannay, président de l’association du Foyer. Il y a un atelier dessin – « pour les plus déstructurés » –, de la poterie,…
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