Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
La paupérisation des locataires du parc HLM s’accentue, selon un rapport présenté par l’USH (Union sociale pour l’habitat) à l’occasion de son congrès, qui s’est tenu du 27 au 29 septembre à Bordeaux (1). En 2009, 19 % des occupants avaient des ressources inférieures à 20 % des plafonds pour être éligibles au logement social, soit à 400 € mensuels pour une personne seule, et 60 % avaient des ressources inférieures à 60 % de ces plafonds, soit à 1 070 € mensuels. Au total, plus de 2,5 millions de ménages logés en HLM ont des revenus inférieurs aux plafonds des logements PLAI (prêt locatif aidé d’intégration), destinés aux ménages rencontrant des difficulté d’insertion. Et « le phénomène s’accélère », souligne l’USH : « les partants sont systématiquement remplacés par des ménages de plus en plus modestes ». A cette tendance, qui résulte de la précarisation d’une partie de la population et de l’inadaptation du parc privé à leurs revenus, s’ajoute la hausse générale du coût du logement. Signe du décalage entre la croissance de la capacité financière des ménages et celle des loyers, la proportion des locataires dont le taux d’effort net de charges est supérieur à 40 % a doublé entre 1988…
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