Les personnes handicapées mentales oubliées des MDPH ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) ont encore des progrès à faire pour répondre aux besoins des personnes handicapées mentales. C’est ce qui ressort d’une enquête (1) menée par l’Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) auprès de ses représentants siégeant au sein des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) (ex-Cotorep) (2). Si ces derniers ont « une vision plutôt positive de l’instance dans laquelle ils siègent », leurs réponses témoignent de dysfonctionnements. Premier motif d’insatisfaction : les délais de traitement d’une demande d’aide (prestation de compensation du handicap [PCH] ou allocation aux adultes handicapés) dépassent souvent les quatre mois réglementaires. L’enquête révèle aussi que les demandes de PCH émanant de personnes handicapées mentales sont faibles (pour 47 % des répondants, elles sont occasionnelles) alors que le handicap mental génère souvent d’importants besoins en aide humaine auxquels cette prestation a vocation à répondre.Par ailleurs, 40 % des répondants estiment « moyen » le niveau d’information fourni à la CDAPH par l’équipe…
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