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Les inégalités sociales face à la mort perdurent, selon l’INSEE

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Nous vivons plus longtemps mais les ouvriers meurent toujours plus tôt que les cadres. C’est ce que confirme une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (1), selon laquelle, en un quart de siècle, les hommes de 35 ans ont gagné cinq années d’espérance de vie (ils meurent en moyenne à 78 ans) et les femmes quatre années et demie (84 ans). Si la baisse de la mortalité a profité à toutes les catégories sociales, les fortes inégalités sociales face à la mort restent bien présentes. Un homme de 35 ans peut espérer vivre encore 47 ans s’il est cadre mais seulement 41 ans s’il est ouvrier. L’écart est plus modéré pour les femmes : une femme cadre de 35 ans a une espérance de vie de 52 ans contre 49 ans pour une ouvrière. Même si l’espérance de vie a augmenté pour tous, celle « des ouvrières d’aujourd’hui correspond à celle des cadres au milieu des années 1980 », rappelle l’INSEE.Par ailleurs, quelle que soit leur catégorie sociale, les femmes vivent plus longtemps que les hommes : une ouvrière vivra un an et demi de plus qu’un homme cadre. Cela s’explique par le fait que les femmes font davantage attention à leur santé (elles consomment moins d’alcool,…
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