Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
Les représentants du Collectif des associations unies pour une nouvelle politique du logement sont, une nouvelle fois, ressortis désabusés de leur rendez-vous avec le Premier ministre, le 26 septembre. Celui-ci avait été annoncé depuis l’été dernier, après le tollé suscité par la réduction des crédits de l’hébergement d’urgence. Pour eux, l’enjeu était d’obtenir au moins le maintien des budgets 2010, mais aussi des mesures structurelles permettant d’atteindre les objectifs du « chantier national prioritaire » 2008-2012 pour l’hébergement et l’accès au logement. « On voulait que le gouvernement donne un dernier coup de collier avant l’élection présidentielle, explique Matthieu Angotti, directeur général de la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale). Or nous avons eu exactement les mêmes réponses que l’an dernier : des engagements de principe et une rallonge budgétaire ! »Le gouvernement n’a, en effet, pas échappé au mécanisme récurrent de cette « rallonge » consentie chaque année devant l’insuffisance des crédits votés en loi de finances initiale par rapport aux crédits consommés l’année précédente. Matignon précise, cette fois, que seront accordés…
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