Prise en charge du handicap psychique : pour l’IGAS, les avancées « demeurent fragiles »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : OLIVIER SONGOROLecture : 3 min.
La reconnaissance du handicap psychique a trouvé une consécration législative avec la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Six ans plus tard, l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) a mis sur pied une mission d’évaluation chargée de faire le point sur les différents dispositifs de prise en charge du handicap psychique mis en œuvre depuis l’adoption du texte. De février à juillet 2011, quatre inspecteurs – Fadela Amara, Danièle Jourdain-Menninger, Myriam Mesclon-Ravaud et Gilles Lecoq – ont ainsi mené des investigations auprès des principales institutions concernées par ce dossier. Ils en présentent le fruit dans un volumineux rapport qui vient de paraître (1).« La mission a souhaité évaluer la prise en charge du handicap psychique, c’est-à-dire “comment vivre avec” à travers la construction, visant l’autonomie, du projet de scolarisation, du projet de vie et du parcours de soin par les institutions et acteurs des champs sanitaires, médico-sociaux, sociaux, éducatifs et par la maison départementale des personnes handicapées », pose d’emblée le rapport. « C’est sous l’angle de cet objectif…
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