L’art délicat d’accueillir un malade Alzheimer jeune en établissement collectif
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : É.V.Lecture : 2 min.
La maladie d’Alzheimer ne touche pas uniquement des personnes âgées. En France, selon une étude menée par la Fondation Médéric-Alzheimer (1) 2 742 personnes de moins de 60 ans souffrant d’un syndrome démentiel ont été signalées au sein de 11 083 structures collectives (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, établissements pour adultes handicapés, services d’hospitalisation psychiatrique). Parmi elles, seules 250 (2) étaient atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée lors de leur admission.80 % des structures interrogées estiment qu’elles sont mal adaptées pour ces « jeunes » malades. Ceux-ci ont, en effet, besoin d’un accompagnement plus soutenu et plus diversifié, ce qui suppose l’intervention d’une équipe pluridisciplinaire (psychologue, ergothérapeute, orthophoniste…) formée et capable de proposer des activités adaptées. L’étude révèle, par ailleurs, que les personnels des structures pour personnes âgées peuvent avoir des appréhensions à s’occuper de malades plus jeunes qu’eux.En outre, la cohabitation entre résidents de moins et de plus de 60 ans est compliquée : d’abord, parce que les jeunes malades, « plus toniques » effraient parfois…
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