Exécution des peines : colère unanime après les annonces du chef de l’Etat
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Les syndicats de la protection judiciaire de la jeunesse et de l’administration pénitentiaire voient dans les annonces du chef de l’Etat, le 13 septembre, en matière de délinquance des mineurs et d’exécution des peines (voir ce numéro, page 17) une nouvelle provocation. L’idée d’un encadrement militaire des jeunes délinquants dans le cadre d’un « service citoyen » fait bondir les professionnels, qui n’ont de cesse de dénoncer le manque de moyens alloués au travail éducatif, notamment en milieu ouvert. « Le projet est de faire appel à des militaires retraités ! C’est dire la qualité de la professionnalisation », s’exaspère la CGT-PJJ, qui dénonce « une opération politicienne ». Alors que Nicolas Sarkozy a confirmé la création de 20 centres éducatifs fermés supplémentaires, le Syndicat national des personnels de l’éducation et du social (SNPES)-PJJ-FSU dénonce la « priorité absolue à l’enfermement des mineurs et l’utilisation électoraliste du thème de la délinquance juvénile… »Dans une lettre adressée au président de la République à l’occasion de son déplacement au centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne), le Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire…
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