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« Tout au long de la scolarité, les inégalités s’accumulent »

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Depuis dix ans, 860 jeunes des milieux modestes ont bénéficié de la « filière ZEP » pour entrer à Sciences-Po Paris. Et nombre de grandes écoles développent des systèmes similaires afin de s’ouvrir aux étudiants défavorisés. Mais ces dispositifs permettent-ils réellement de réduire les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur ? Pour Nadia Nakhili, docteure en sciences de l’éducation, leurs effets sont positifs mais limités.
Quels sont les chiffres sur l’accès des jeunes des milieux populaires à l’enseignement supérieur ?Depuis la fin des années 1980, l’accès au supérieur a été multiplié par deux pour l’ensemble de la population, et par trois et demi pour ces jeunes. Ces derniers ont donc vu leurs chances de suivre des études supérieures s’améliorer plus vite que celles de la population générale. Néanmoins, l’enseignement supérieur reste très clivé en fonction des filières. Non seulement les baccalauréats sont typés socialement et n’ouvrent pas aux mêmes formations, mais de plus, selon les milieux sociaux des étudiants, à baccalauréat équivalent, les orientations diffèrent. Le résultat est que, dans un contexte général de réduction des inégalités…
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