Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : ÉLÉONORE VARINILecture : 1 min.
Enceinte à 19 ans, Sarah, l’héroïne fragile du film « La Brindille » d’Emmanuelle Millet, fait un déni de grossesse, puis décide d’accoucher sous X. Un choix qui se révèle douloureux.
Pas maintenant. Devenir maman à 19 ans quand on n’a ni petit ami ni travail, ce n’est pas le bon moment. En tout cas, pas pour Sarah (interprétée par Christa Theret), qui découvre tardivement cet « heureux » événement. Durant son stage dans un musée, elle fait un malaise. Un examen sanguin lui révèle qu’elle est enceinte de six mois. Trop tard pour avorter. Le phénomène du déni, qui relève du psychisme, a des répercussions sur les symptômes de la grossesse : jusqu’au bout ou presque, la silhouette de Sarah reste filiforme. Lorsque la jeune fille apprend la nouvelle, elle ne se confie à personne, mais quitte son foyer de jeunes travailleurs, à Marseille, pour un centre maternel. Sarah est déterminée, elle veut être libre, voyager, réussir ses études : son bébé naîtra sous X. La Brindille jette ses échographies à la poubelle, n’entreprend aucune démarche administrative, refuse de parler à sa mère ou à ses amis de sa condition, ne prend pas de cours de préparation…
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