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« Les sans-abri recherchent la reconnaissance de leur identité positive »

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Désocialisées, déstructurées, en errance… Les personnes sans abri sont bien souvent représentées comme une population à part, privée d’histoire. Leurs conditions de vie extrêmes n’en font pas pour autant des individus sans identité, ni humanité, ni repères, rappelle l’anthropologue Claudia Girola, qui travaille depuis vingt ans auprès d’eux et défend son approche dans un ouvrage.
Les sans-abri sont souvent caractérisés par leurs manques. Ce n’est pas votre conception…Les institutions voient, en effet, assez souvent ces personnes comme des vides à remplir. Pour moi, il s’agit au contraire de pleins à découvrir. Bien entendu, je ne nie pas les carences dont elles souffrent, comme l’absence d’un chez-soi, d’un travail, de liens parentaux ou de relations sociales. Mais le cumul des manques ne les amène pas à une perte des références et des catégories structurantes qui fondent la condition humaine. Nous avons tendance à essentialiser les personnes sans abri car cela nous permet de croire qu’il ne s’agit pas d’un problème politique. Nous voulons penser qu’il s’agit d’un style de vie et qu’il suffit, avec les meilleures intentions du monde, de les…
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