Le HCI prône l’interdiction du port de signes religieux dans les secteurs social, médico-social et de la petite enfance
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Chargé, depuis l’an dernier, par l’Elysée d’une mission de suivi des questions liées à l’application du principe de laïcité en France, le Haut Conseil à l’intégration (HCI) a mis en place à cet effet un groupe de travail composé d’une vingtaine de personnalités d’horizons professionnels et philosophiques différents. Au cours des six derniers mois, ce groupe de travail s’est intéressé plus spécifiquement à « l’expression religieuse et la laïcité dans l’entreprise » et vient de remettre un avis sur le sujet au Premier ministre (1). En effet, si pendant longtemps la question des revendications de nature religieuse ne s’est guère posée dans l’entreprise, « ce n’est plus le cas aujourd’hui », a expliqué le HCI le 6 septembre dans un communiqué faisant état de situations conflictuelles en augmentation. C’est ainsi à la lumière de la récente affaire de la crèche Baby-Loup que, dans l’avis remis à François Fillon, le groupe de travail se prononce pour l’extension du principe de laïcité aux structures privées des secteurs social, médico-social et de la petite enfance, qui régit déjà les services publics. Ce faisant, le Haut Conseil s’inscrit dans la droite ligne de la résolution UMP adoptée…
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