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Un regard qui dérange

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Détenues, prostituées, malades, victimes de la guerre… Deux expositions parisiennes et un album revisitent le travail surprenant de la photographe Jane Evelyn Atwood.
Une femme nue, jeune, enceinte, tourne le profil de son ventre vers l’objectif. Maternité des Lilas. La photo en jouxte une autre, comme en écho. Une femme nue, allongée au sol, que des mains gantées essaient de réveiller. Elle a 21 ans, dit la légende. Victime d’une overdose.Jane Evelyn Atwood est née à New York, mais vit à Paris depuis 1971, où elle a commencé la photo en 1975. De manière « obsessionnelle », dit-elle : elle ne passe à un nouveau sujet que si elle a le sentiment d’avoir complètement compris celui qui l’occupe. Et ce qui la préoccupe, ce sont les habitants de la rue, les prostituées, les détenues. Qu’elle cadre de près. Corps abîmés, corps malades, corps aimés. Pas de distinction dans le traitement entre la naissance à la maternité et l’overdose à même le trottoir, entre le portrait de sa belle-sœur dans le coma et les catcheurs dans les cordes à Pigalle. Les clichés sont bruts, forts, parfois dérangeants, mais habités d’une vie subtile.Car Jane Atwood choisit…
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